LAD & MARC (Deuxième rencontre)
Nous voilà de nouveau face à face, Marc avait travaillé sa musculation, on aurait dit une statue de lantiquité grecque. Cette fois, nous avions fait le pari de nous rencontrer, et chacun de notre coté, nous avions passé plusieurs heures en salle de musculation, et avalé quelques kilomètres de jogging, histoire de travailler notre endurance.
Javais été un peu surpris dapprendre que Marc avait raconté un peu partout quil mavait vaincu alors que je lavais bel et bien achevé sur le tapis lors de notre premier et dernier affrontement. Ce mensonge mavait quelque peu agacé.
Il mavait récemment contacté pour une rencontre, et mes autres occupations mavaient empêché de lui répondre. Après quil mait traité de pleutre, javais pris la ferme décision de lui faire avaler ses mots, et la rencontre pour laquelle nous étions face à face ne prenait pas lallure dune joute entre copains. Je devais rétablir la vérité, et je crois que Marc avait tellement souhaité cette rencontre quil avait fait un peu de provoc ; -)
Qua cela ne tienne, il allait en découdre.
Nous voilà donc face à face, tournant lun autour de lautre, prêt à bondir et redoutant que le premier assaut ne soit fatal. Une fois dans le feu de laction, tout senchaînait, mais le premier contact pouvait être décisif dans un sens ou dans lautre, nous en étions conscients tous les deux.
Le duel commença alors par une prise de force : nos quatre mains lune dans lautre travaillaient en force, le premier qui plierait serait déjà très affaibli moralement. Marc, plus trapu que moi exerçait sa force. Je savais quil était plus puissant, et me doutais qua ce jeu, javais de bonnes chances de perdre. Il me fallait donc me soumettre rapidement, et éviter de trop me fatiguer dans ses pattes. Je décidais de feinter, et lui laissais lavantage de ce jeu de force. Marc parut se faire avoir. Son sourire vainqueur et sadique le trahissait. Je magenouillais donc devant lui, et rapidement, je lentraînais sur une planchette japonaise qui le scotcha au tapis, non sans surprise. Dommage pour moi, il fut trop vif, et se releva très rapidement de sa surprise.
Il enfourcha mon torse alors que jétais encore sur le dos, le temps quil prenne ses appuis, je me débattis, et parvins à échapper à un tomber. Yao ... Javais eu chaud cette fois, et la confiance que javais en début de match commençait à méchapper. Il fallait que je marque un point sinon, sa force et son moral auraient raison de moi.
Marc ne profita pas de cette position avantageuse, et se redressa pour reprendre le face à face. Cette fois, il ne se laissa pas surprendre, et parvint à coucher mon dos sur son genou dans un brise rein. Mon dos naturellement fragile eut du mal a supporter la douleur. Je ne parvenais pas à cacher ma colère. Tête en arrière, mes idées commençaient à se brouiller, il me tenait. Ce saligaud commença à me travailler sur son genou, me donnant de faux espoirs en relâchant la prise de temps en temps, Il avait placé son genou un peu en dessous de mes omoplates, si bien que ma colonne était a rude épreuve. Mes abdos que javais surentraîné me permirent de tenir la prise quelques minutes, mais Marc profitait de sa position pour me presser la pomme dAdam, pratiquant ainsi un coup bas, mais surtout de son autre main, il me malaxait les boules me faisant ainsi relâcher les abdos, et prenant ainsi un peu plus davantage.
Dun coup de rein sec, je parvins à le déséquilibrer en arrière, et je profitais de sa stupeur pour me placer rapidement derrière lui, le coinçant dans un double nels que je qualifierai dimpeccable. Il râlait, il pestait, il sétait fait avoir. Il avait la nuque épaisse, et je me permis dappuyer ma prise sans retenue. Il hurla de douleur. Mes jambes lavaient enlacé, et je travaillais sa nuque avec plaisir. Je fut surpris à ce moment là par le plaisir que je pouvais prendre dans ce sadisme. Il souffrait vraiment de douleur et pas seulement de rage. Il ne devait pas méchapper, je commençais à redouter le moment où il parviendrait à reprendre lavantage, ce serait terrible pour moi. Mais cette pensée disparut assez vite, et le plaisir que je prenais dans cette position menhardis, et jen arrivais au point de penser que sa fin approchait. Je nétais pas prêt à lui faire de cadeau. Que ce soit clair, cétait un combat pour lhonneur.
Empêtré quil était, il parvint au prix dun effort épuisant à se dégager, ses contorsions durent lui coûter pas mal dénergie, mais de mon coté, mes efforts pour le maintenir mavaient aussi pal mal émoussé.
Epuisé par cette étreinte, Marc fut moins rapide que moi, et je fondis sur lui : je me saisis sans attendre de ses poignets, et toujours très rapidement, je me plaçais derrière lui. Un tomber me paraissait trop précoce, et Marc aurait rapidement retourné la situation. Je devais le travailler encore un peu. Ensuite, avec un peu de chances, je pouvais espérer le pousser à labandon. Encore fallait-il que je garde le dessus. Nayant pas réussi à le bloquer dans le double nels, il fallait que je lui fasse regretter sa masse musculaire. Je ne me privais pas alors de tirer de toutes mes forces sur ses poignets. Les deltoïdes de Marc étaient maintenant à très dure épreuve. Il frappait rageusement des pieds, et tentait de limiter lextension de ses muscles. Il ne fallait surtout pas que je lui donne du mou sinon, sen était terminé de cette soumission. Je me surpris à nouveau à prendre du plaisir à le maintenir à ma merci. Je lui suggérais alors un facile abandon quil refusa sans hésiter. Impossible de le faire lâcher, son orgueil était plus fort. A sa place je veux bien croire que jen aurais fait autant. Ceci eut pour effet de ménerver ou de me vexer, et je lâchais dédaigneusement ce pantin étiré. Je devais lattaquer sur un autre front.
Entre le double nels au sol et létirement, ses épaules étaient maintenant bien meurtries. Il me fallait attaquer. Mais Marc me cachait bien son jeu, il se redressa rapidement, et habilement se glissa derrière moi. Sans hésitation, il masséna une double clé de bras, et sans forcer minfligea une douleur et une soumission insupportable. Son tour était venu de me suggérer labandon. Cest vrai que cette issue semblait être la meilleure, la plus simple, et la plus douce pour moi. Je reconnaissais en Marc la même rage que celle qui me poussait quelques minutes auparavant à le pousser à bout. Le seul problème, cest que les rôles étaient inversés. Dans cette position, Marc était le roi. Juché sur la pointe de mes pieds pour essayer datténuer la pression exercée, je sentais mes épaules sur le point de se disloquer. Dans cette position, si javais eu le physique de Marc, javoue que jaurais réussi à atténuer la douleur, mais voilà, je navais pas le physique du taureau qui me torturait.
Il collait son torse velu contre mon dos et sa respiration forte me soufflait dans loreille que mon salut ne tenait qua ma volonté de lui laisser la victoire. Le combat durait maintenant depuis une demi-heure, et lenjeu même de ce combat ne me permettait pas de laisser la victoire a Marc. Je devais absolument supporter cette douleur coûte que coûte.
Nos deux corps transpiraient et la peau de Marc ainsi que la mienne prenaient petit à petit un aspect huilé qui donnait au combat un aspect quelque peu érotique. Je surpris alors le regard de Marc, il fixait le miroir, et semblait fasciné par nos deux corps. Cest vrai que léclairage, et notre peau satinée sur nos corps aux muscles gonflés aurait pu inspirer plus dun artiste.
Je profitais de sa fascination pour dégager un poignet dun coup dépaule. Rapidement, je menroulais autour du seul bras encore prisonnier, et passais derrière Marc, cétait moi maintenant qui était derrière lui je lui portais alors un bear hug, mais sa masse musculaire ne me permettait pas de le maintenir longtemps dans cette étreinte. Profitant de cette surprise, je fauchais rapidement Marc qui se retrouva sur le dos. De cette mauvaise chute, Marc perdit quelques dixièmes de secondes, plus quil ne men fallait pour mentortiller autour de ses chevilles. Javais réussi rapidement à lui placer un indian lock, cétait la première fois que je parvenais à la placer si rapidement. Marc se vit alors coincé dans cette prise fatale. Dressé sur ses fesses, il bandait ses abdos, mais rien ny pouvait, et rapidement, il compris que le match était perdu, et relâcha tout, il était sur le dos, dans la position soumise, mais toujours à ma merci.
Je voulais le voir me supplier de le libérer, et je le travaillais ainsi un long moment. Jen retirai une jubilation proche de la jouissance, Marc aurait souhaité me porter lui-même cette prise, il savait que je laffectionnais particulièrement, et aurait souhaité me détruire ainsi. Mais les choses étant ce quelles sont, cest lui qui morflait.
Enfin, il gueula son abandon, frappa le sol dix fois avec une force effrayante, je me souviens encore que la douleur avait été pour lui labandon, et ce nest pas la douleur physique qui lui avait fait mal.
Publié le 22 septembre 2002