Comment j'ai recruté un culto (Auteur: sonfux@wanadoo.fr)

Je venais de passer ma journée à auditionner des candidates pour un poste de secrétaire assistante auprès de moi. J’en avais marre ; il faisait chaud, les candidates étaient toutes plus nulles les unes que les autres et il me tardait vivement que l’après-midi soit achevée, me faisant déjà à l’idée qu’il me faudrait sûrement une autre journée pour tenter de trouver la perle rare.

Il me restait à auditionner une candidate. Je passais la tête par l’entrebaillement de la porte afin de l’appeler mais la salle d’attente était vide ou plutôt, il n’y avait qu’une personne, un mec en costume gris clair et cravate.

- Pardon, lui dis-je, une dame n’attendait elle pas dans cette salle ?

Il me répondit par la négative et j’allais refermer la porte de mon bureau lorsqu’il me dit qu’il attendait lui-même pour le poste. Etonné, je pensais qu’il s’était trompé et je lui précisai que j’étais là pour recruter ma future secrétaire-assistante. Il me confirma qu’il était bien secrétaire…

Surpris et, pour tout dire, assez désarçonné par cette réponse, je n’eus pas le temps de dire un mot qu’il s’était déjà levé, révélant une stature impressionnante de l’ordre de 1,90m, les épaulettes de son costume renforçant l’impression de puissance.

Il pénétra dans la pièce et s’assit, de l’autre côté de mon bureau. Pas de doute, j’avais affaire à un gros gabarit. Je devinais un corps d’athlète – peut-être un rugbyman – sous la toile légère de son costume d’été et j’avoue que je n’étais pas mécontent de cette surprise de fin d’après-midi qui me permettait de discuter avec un mec costaud, moi le gringalet (1,70 – 65 kg) qui avait toujours été fasciné par les gars baraqués.

Après 5mn de conversation, gêné par la chaleur, j’enlevai ma veste. Il me demanda s’il pouvait en faire de même. Avec les gestes lents, appuyés et assurés d’un « gros », il retira sa veste. J’en eus le souffle coupé ; au travers de sa chemisette à manches courtes, deux bras, énormes, gorgés de muscles et globuleux à souhait apparurent. Mon rugbyman était, en fait, un bodybuilder.

Sur un petit nuage, je continuai la conversation, complètement subjugué par ces deux véritables massues que je voyais se mouvoir devant moi. Je me levais et passais de l’autre côté du bureau afin de m’asseoir sur le rebord et me trouver plus près de « mon » culto. Au bout d’un moment, il s’aperçut de mon trouble. Il me sourit, d’un grand sourire franc et joyeux, et se mit à contracter, à plusieurs reprises, ses pecs entraînant une ondulation musclée sous le tissu de sa chemisette.

Emoustillé, je me levai pour me rapprocher de lui ; il se leva à son tour. Je sentais sa présence puissante et musclé auprès de moi. Je portais la main sur sa joue ; le contact de sa peau, avec une barbe de fin d’après-midi, la caresse sur ses mâchoires carrées et anguleuses me fit frissonner. J’avais affaire à un mâle, un vrai…

Lentement, ma main défit son nœeud de cravate ; je déboutonnai le 1er bouton de sa chemisette, celui du col, puis le second, puis le troisième. La ligne en creux des pecs apparut, un de mes doigts suivit cette ligne, qui était bordé par du muscle dur et vigoureux, à la naissance des deux pecs. Je glissais ma main sur un des pecs pour le masser ; j’étais au comble de l’excitation.

C’est alors qu’il me repoussa et arracha, d’un geste sec et violent, les derniers boutons de sa chemise. Deux pecs énormes, carrés, volumineux apparurent que je m’empressais d’embrasser frénétiquement.

« Comme tu dois être fort », lui murmurai-je…  Il ouvrit alors ses bras gigantesques qui entourèrent mon corps d’ablette; je goûtais ardemment le contact de cette masse de muscles contre mon corps chétif, ses pecs puissants contre mon torse malingre. Tout en m’enserrant de plus en plus, il me souriait, visiblement satisfait lui aussi de sentir sa force et sa toute puissance s’exercer sur moi, pas mécontent non plus de m’apporter du plaisir.

Sa pression se faisait de plus en plus vigoureuse ; je faisais des tentatives – faussement désespérées (car avais je vraiment envie de ne plus sentir la pression de ce corps bodybuildé contre ma peau ?) – pour me libérer. J’appuyai mes mains sur le haut de ses pecs (que la sensation de sentir ses muscles fermes et épais était jouissive !) et je tentais de projeter mon corps en arrière par un effet de balancier mais je sentais aussitôt ces bras puissants, tels des pythons, me maintenir fermement et me rappeler que j’étais sous sa domination.

Cet « étouffement » dura plus d’un quart d’heure avant que le culto ne relâche alors son amicale pression. (...) Bien sûr, je l’ai engagé…


Publié le 22 septembre 2002.

  SOMMAIRE DES HISTOIRES | SOMMAIRE DE LBF LES SITES COSTAUDS