J'ai aujourd'hui 40 ans, 1m77, 75 kg. Voici un récit véridique qui m'est arrivé quand j'avais 18 ans.
J'étais en dernière année d'humanités et j'avais eu une altercation avec un mec de ma classe. On avait commencé à se battre dans la cour de récré; des copains nous avaient séparé et on s'était mutuellement promis de se casser la gueule le soir, dans le parc voisin de l'école. L'autre mec était plus grand que moi mais j'aime me battre et j'étais décidé à humilier cette vermine. Pendant les dernières heures de cours, le mec me jettait des regards noirs et carressait son poing pour bien me montrer à quoi je devais m'attendre. Je lui répondait par des gestes obscènes pour bien lui montrer que je n'avais pas peur (ce qui n'était pas le cas!). Je me savais bon en combat au sol et toute la question était de savoir si le mec, qui était un bon cogneur, n'allait pas m'envoyer dans les roses avant que je n'aie pu réagir. Impossible évidemment de se concentrer, les derniers cours, suivis de l'étude (l'école était réputée stricte et difficile)paraissant interminable.
J'étais dans un état second, j'avais à la fois un peu peur mais je mourais d'envie de me battre. Il y a longtemps que je voulais un contact physique avec ce mec qui en plus était très beau. Vers 7h du soir, nous nous sommes dirigés, entourés chacun d'une cour de copains, vers le parc. C'était en juin, il faisait très chaud. Le mec s'est déshabillé, ne laissant qu'un slibard laissant apparaître des formes assez impressionnantes. j'ai alors fait de même. On était tous les deux face à face, le regard chargé de haine. J'étais aux aguets, en position de garde du lutteur. Antoine (c'était son nom)s'est alors approché de moi et a voulu me décrocher un direct du droit.
J'ai esquivé le coup en avançant mon bras gauche qui est venu saisir son triceps droit, et de ma main droite j'ai saisi son cou en lui faisant un croche-pied de mon pied droit. il est projeté à terre, je l'avais amené dans mon terrain. Je me précipite sur lui et me retrouve à cheval sur lui. Il essaie de me déstabiliser mais je tiens bon en me rapprochant du haut du corps. J'aggrippe ses deux mains. Il ne pouvait plus rien faire mais je n'arrivais pas non plus à finaliser le combat. Je ne voulais pas non plus, alors qu'il était à terre le frapper dans la figure alors que j'aurais pu facilement le faire et qu'il l'avait amplement mérité. J'ai en-effet une certaine éthique du combat. Cette position de domination avec mes parties touchant pratiquement son menton me faisaient b*der. J'entendais les réflexions des copains tout autour que cela excitait beaucoup. Certains s'étaient d'ailleurs eux aussi mis à se battre.
Dans un mouvement rapide, je me suis alors couché sur mon adversaire, mon bras droit passant sous son cou et venant s'aggripper à mon coude gauche, tandis que mon bras gauche passait sur son cou pour rejoindre mon coude droit. Je l'avais à ma merci et l'étranglais petit à petit. Je faisais durer le plaisir car j'aimais le contact avec son corps chaud et musclé. Il se savait perdu et ne se débattait plus. Je crois qu'il profitait aussi de la situation. nous b*dions tous les deux comme des taureaux.
J'ai approché ma tête de son oreille droite en lui susurrant: ça te plait mec ? J'ai eu droit en réponse à un petit râle de plaisir. Au bout de trois minutes de cette situation intensément jouitive, j'ai resserré l'étreite de mon étranglement pour qu'il se rende. Je lui ai fait répéter trois fois qu'il se rendait pour bien l'humilier.
Il y avait dans la foule qui regardait ce spectacle très prenant deux policiers municipaux qui faisaient une ronde dans le parc.Ils avaient une trentaine d'années tous les deux. Ils avaient d'abord voulu nous séparer mais les copains présents leur ont expliqué que c'était un règlement de comptes non violent (hum)et ils ont laissé poursuivre le combat en le regardant. c'est aussi pour cela que je me suis abstenu de frapper mon adversaire à la figure.
A la fin du combat, un des flics est venu me féliciter sur ma façon de me battre. Je le sentais très excité et mourant d'envie de se mesurer à moi. Comme j'étais encore en pleine forme et après avoir un peu discuté des entrainements d'arts martiaux qu'il suivait, je lui ai proposé de se battre avec moi. Après en avoir discuté avec son collègue (c'était contre le réglement)il a quand-même accepté, en nous faisant promettre de ne rien dire.
Nous avons alors suivi les deux flics dans un endroit plus discret du parc. Mon futur adversaire était d'origine beure et travaillait dans la police depuis 2 ans. Il avait 29 ans. Il était très sympa. Je ressentais parfaitement ce qu'il éprouvait.Quand on aime la lutte et le corps à corps, c'est pratiquement impossible de résister à l'appel du combat, surtout quand on vient d'assister au spectacle de deux mecs virils qui se battent.
Suite au prochain numéro.
Didier
Publié le 18 mai 2002.